Salle Pasteur
Avec : Laura Calu // Mise en scène : Arthur Chevalier // Texte : Laura Calu
Selon le pouce levé ou baissé par la plèbe, la mise à mort n’est jamais très loin.
Laura entre dans l’arène pour se battre contre les incohérences de son époque,
mais surtout contre ses propres contradictions.
« Ouais enfin en attendant elle est bien contente d’y être dans l’arène. »
Bah non.
Si, en fait si.
Le nouveau spectacle de Laura Calu est plus percutant, plus fluide, mais surtout plus intime. Laura nous parle et ses personnages interviennent dans la continuité de son discours, là où elle préfère se cacher derrière eux. Ce nouveau spectacle s’autorise ce qu’on ne s’autorise plus, rire de la mort, de nos conditions, de nos susceptibilités. Laura nous rappelle qu’avant tout, il est nécessaire de rire de soi. Et elle
en donne l’exemple dans ce deuxième spectacle.
Sur scène, un mannequin porte une armure dont chaque élément est un accessoire d’un personnage. La mise à nu de Laura se fait donc peu à peu, pièce par pièce, sous nos yeux.
Au milieu de son arène, elle ne sort jamais de scène comme un gladiateur qui ne sortira qu’une fois vainqueur, ou vaincu. Et son duel se fera contre elle-même. Tout au long du spectacle, un personnage sombre vient appuyer là où ça fait mal avec de courtes apparitions qui viennent contredire le discours de Laura, la censurer, ou lui faire prendre conscience de ce qu’elle est en train de faire. Comme une petite voix que l’on chasse, cette fois ce double de Laura va la traîner en duel dans un final sanglant.
Durée : 2 h 00
Spectacle clairement déconseillé aux enfants.